À propos du cimetière actuel

Ce que l'on sait :

Les premières inhumations découvertes à Sauville sont celles des Mérovingiens au lieu-dit " Rouge Parey ".

Jusqu'en 1840, le cimetière entourait l'église au centre du village.

En se dirigeant vers St Ouen, la chapelle de la piété existait, derrière cette chapelle, on lui adjoindra le nouveau cimetière par l'acquisition d'un terrain le 13 janvier 1841.

La plus ancienne concession date de 1868.

 

 

 

Alors que la nouvelle église se construisait, l'encombrement du cimetière oblige à des inhumations à l'intérieur de l'église, il devient urgent d'acheter un terrain à une distance légale des lieux d'habitation. (avril 1836)

En 1839, le conseil municipal est invité à voter l'acquisition d'un terrain sous la pression du sous-préfet, refus du conseil qui argumente que la nouvelle église se construit sur l'ancienne et que ceci ne compromet en rien les inhumations et que la salubrité publique n'est pas dégradée, ajoutant à cela que la destruction de l'ancienne école des garçons en augmente la surface.

Il s'ensuivit une petite bataille entre la sous-préfecture et la mairie, chacun argumentant le bien-fondé de la chose, du 26 au 28 mars 1839, le sous-préfet maintient sa position, le 7 mai 1839 : refus du conseil. Le 27, le sous-préfet se fâche et ordonne la translation du cimetière vers un nouveau lieu sinon aucune inhumation ne pourra plus se faire.

Meurt le 24 novembre 1839, François Pierre Césaire Ismène, fils de Jean Pierre et de Rosalie Ducert qu'on enterre autour de l'église... C'était un enfant de 15 mois.

Coup de sang du sous-préfet qui en demande l'exhumation pour l'enterrer à Vrécourt.

On retrouve aux archives tous ces actes sur les communes de Vrécourt et de Sauville...

Le conseil municipal cherche alors un compromis. Pour éviter les inhumations à Vrécourt... 6 janvier 1840

Anne ROY, propriétaire, possède un terrain derrière la chapelle de la pitié. Le 1er enterrement aura lieu le 8 janvier 1840. Mais le sous-préfet exige de nouveau son exhumation . . .

Jean-François BAILLY, maire de l'époque, accepte de faire le choix d'un nouvel emplacement et avise que les inhumations se feront désormais sur le terrain de Me ROY. . .ouf, on sort de la crise et François Leboeuf peut dormir en paix ...

Donc, en mai 1840 le conseil choisit le terrain d'Anne Roy, situé à 100 m des dernières habitations.

5 juillet 1840, Mr GRANDIDIER, architecte à Neufchâteau agrée le choix du terrain et ajoute que Sauville compte 820 habitants et signale aussi que les propriétaires sont aussi Richeton et Matry Charles.

L'are est fixé à 44.03 f, l'acte sera passé le le 13 janvier 1841 devant maitre Dauvoin de Vrécourt pour une somme de 880,60 frs.

Les vendeurs sont Anne Roy, veuve de Jean-Baptiste RICHETON, Charles MATRY, l'enfant mineur Joseph François PETITJEAN, tailleur de pierre,  Pierre CARRET, ces 2 derniers étant gendres de Jean-Baptiste RICHETON.

Un devis descriptif fut fait ( terrain, mur, pose d'une croix au centre pour la somme de 4743,55 F ). L'adjudication des travaux fut Martin Laval de Chaumont La Ville.

La 1 ère concession date de 1868 pour Henry Jules HUMBLOT, négociant, puis rentier à Sauville.

Pour finir, L'évêque de St Dié demande au maire par courrier de faire inhumer les non- catholiques dans un lieu spécial bien à l'écart des autres et le conseil approuve et décide que des bornes seront plantées pour délimiter les zones... Ceci n'étant qu'une petite dépense... L'enceinte sacrée n'étant donc pas pour tous... Sacrés Mécréants, seraient-ils donc plus MAUVAIS que les autres ? 

Plan du 30 avril 1840

 

Le plan d'ensemble prévoyait 4 rectangles, cette disposition n'a pas été respectée.

La croix centrale n'a pas le crucifix qui était compté dans le devis .

 

hauteur totale de la croix : 3,32 m dont 2,90 m pour la colonne qui est d'une seule pièce.

croix centrale
croix centrale
La chapelle de la piété

      Chapelle de la piété vue de face

 

 

 

 

Peint par Elisabeth , vue de face de la chapelle du cimetière . .