Entre massif forestier et plaine

Nos amis les bêtes, les sauvages

La nature a l’avantage de nous offrir, à qui veut les saisir, de magnifiques leçons de beauté et d’humilité.

 

À l’intersection de la Croix Maillery, de chaque côté de la petite route qui conduit au village, nos yeux sont attirés par la belle couleur des champs de céréales cultivés par les amoureux de la terre .

 

Bénéficiant d’un instant privilégié, j’ai tiré un cliché ‘ au vol ‘ d’un passage de 2 magnifiques chevreuils (taches brunes sur fond vert et ocre) et qui, à n’en pas douter, ont trouvé en ce lieu leur réserve de nourriture.

Attentifs à la moindre perturbation de leur environnement, ils se sont vite mis hors de portée de mon tir photographique.

Sauville, situé entre plaine et bois, accueille sur son territoire, diverses espèces de gibier (chevreuils, lièvre, sangliers, etc…)

Toujours à la recherche de nouvelles photos, et tombant sous le charme de ces beaux rectangles colorés, créés et entretenus par l’homme, mes pas me conduisirent sur des petits chemins de travers, là où sont adossées ces magnifiques taches de couleur.

Ne doutant pas de la capacité de ces hommes paysans, la déception est grande à la vue de certains de ces carrés. Il sont entièrement ravagés par une horde de sangliers qui y sévit depuis plusieurs années.

La nature hostile a fait son œuvre par la représentation de cette espèce nuisible qui détruit tout sans aucune raison, leur faim n’est pas en cause. C’est leur lieu de divertissement…

Le choix est difficile : faut-il primer l’humain ou aimer toute la représentation de la nature, si malfaisante soit-elle ? Mon choix ira sans complexe vers la ‘ bête ‘ dotée d’un pouvoir de raisonnement.

C’est à croire que la profusion de ces prédateurs devient importante, et n’étant pas assez limitée dans leur expansion, ne cause pas pour l’avenir, d’importants dégâts..Et occasionne par la traversée de la route d’autres accidents mettant en danger des humains.

Gageons sur la préoccupation des chasseurs Sauvillois pour remédier à la situation.

 

 Qu’Il doit être agréable pour eux de s’improviser un champ de tir légal… Et  ensuite s'enorgueillir, grâce à une action salutaire et valorisante de la satisfaction qu'ils amènent par leur savoir-faire. Leur initiative étant dirigée pour le bien-être des habitants et autres touristes de passage .

 

La nature étant maîtresse de toute raison, on n'en apprécierait que mieux ces spécimens en " tirage limité " 

 

Mais faut-il éviter de passer en voiture pour rejoindre le village voisin : Martigny.

 Doit-on éviter cet endroit ? Ou prendre des risques ?

 

Des photos et une vidéo : Edifiante  

 

 

 

Ils sont nombreux et forment de grande famille  ! . .

 

À l’inverse des chasseurs qui comptabilisent, j’aime " tirer des photos " à un endroit maintenant connu de tous; Il est vrai que les sauvages sortent la nuit, et toujours pour cette richesse de la nature ce superbe animal a eu l’idée de passer dans la visée de mon objectif : ses frères étant récalcitrants…. J’ose espérer ne pas leur nuire.

coup de coeur
coup de coeur

Quelle joie de les avoir surpris et pour l’instant de grâce qu’ils m’ont offert en me laissant le temps de les tirer à l’objectif.

Cet animal presque docile m’a laissé le loisir de le photographier à mon aise, il est vrai qu’il épiait les campagnols.

Formidable instant...

Juin 2011
Juin 2011

lui aussi surveille ...

Lui, était de par sa nature très méfiant …j’ai eu du fil à retordre, mais quel bel animal utile !

Cette buse veille sur le bien être des domestiques en éliminant les campagnols

Les domestiques

Etant enfant, qui n'a pas grimpé sur le dos d'un cheval du " Charlot " ? 

là, c'est Dany..

 Sur les pâtures Sauvilloise, j'ai découvert de beaux animaux, en voilà des exemplaires, la diversité de leur robe et leurs grands yeux me font sourire...

Et maintenant, les charolaises n'ont plus de cornes ! !

Une Vosgienne
Une Vosgienne
Selon Claude, cette mémère pése presque une tonne ! !   un bel animal de concours .
Selon Claude, cette mémère pése presque une tonne ! ! un bel animal de concours .

De l'élevage Sauvillois

à l'état pur.

 

 

 

                                              Ce gros mâle m'impressionne par sa carrure !

Court sur pattes et tout en largeur  !  

histoire d'animaux (archives)

En frimaire AN IV ( novembre 1795 )

 

La morve atteint plusieurs chevaux. Les commissaires désignés se sont transportés chez Jean Thuillier cadet et ayant pénétré dans son écurie y ont reconnu une jument de poils souris, hors d'âge. Après avoir examiné avec attention et plusieurs fois, nous avons reconnu qu'elle était glandée, qu'elle jetait par la narine gauche et que dans cet état elle peut être considérée comme violemment attaquée de morve.

Les loups 

20 pluviôse AN VII ( 8 février 1799 )

 

Les loups réapparaissent, Jean Perrut, agent municipal requiet 35 Sauvillois " capables de traquer avec des tireurs désignés " pour faire une battue générale aux loups de nos bois.La battue est pour le 21 pluviôse, appel général et avant de partir, recevoir les instructions nécessaires. Le soir, regroupement au même lieu pour " subir semblable appel et ceux qui si refuseront seront remplacés par d'autres, à leurs frais", On devait renouveler le 22 mais cette fois sous les ordres de Sébastien Guy .

On ne connaît pas le résultat de ces battues .

Litige sur un pré ( archives )

6 juillet 1816

 

Plainte du maître d'école, Jean-Baptiste Chevillot, secrétaire de mairie contre l'ancien maire qui lui a retiré la jouissance d'un petit pré dit " le pré des ave Maria " que ses prédécesseurs ont toujours eu.

Le conseil municipal, reconnaissant " l'antiquité et la possession non interrompue de cette jouissance, déclare que ledit Chevillot retrouvera la possession et après lui ses successeurs, occupant la place de maître d'école .

Les premières victime d'une crise, déjà ! (archives)

1830

 

" Considérant qu'à la veille d'une saison morte et à la suite d'une mauvaise récolte et attendu le prix du grain, on doit concevoir que les ouvriers indigents et les pères de famille nombreuse sans ouvrage et sans crédit se trouvent dans une position fort critique, qu'on ne peut mieux faire pour venir à leur secours que de les employer à des ouvrages d'utilité publique, tels les travaux des chemins, les rues et à la génération des vides dans nos forêts, que la dépense serait acquittée sur les revenus communaux ".

Propreté (archives)

1832

 

La peur du choléra fait prendre des mesures .

 

  • Chacun est tenu de nettoyer les rues devant sa maison ou ses propriétés, de combler les lieux bas où l'eau s'arrête pendant et après les pluies.
  • Les fumiers déposés devant sa maison, seront enlevés et conduits sur les terres.