Le choléra

 

En juillet 1854, une épidémie de choléra approche, le sous-préfet exige des visites domiciliaires faites par une commission spéciale composée des élus et du curé : l'état sanitaire du village est bon et ne présente aucun symptôme de maladie.

Pourtant, on achète quelques médications et si des estomacs délicats paraissent donner prise au mal, on leur donnera une fois par semaine, de la viande de boeuf pour faire le bouillon recommandé (dixit le maire de l'époque).

Le 5 août, le maire écrit au sous-préfet - < ma commune est définitivement envahie par la maladie et nous n'avons pas de médecin >.

Le curé et une soeur se chargent des malades et parviennent à sauver 3 malades sur 7... mais la liste va s'allonger... Malgré tout, le juge de paix fera opposer des scellés sur les maisons des malades dont voici quelques noms :

  1. Françoise BERY, épouse PARMENTIER qui laisse 5 enfants ( pauvres gens)
  2. Marie Catherine GAUMY, épouse BAZET qui laisse 1 enfant ( très pauvres gens)
  3. Nicolas TOURILLON et son épouse Marguerite DUTROUX qui laissent plusieurs enfants ( pauvres et indigents)
  4. Catherine JAQUEMIN, veuve DIDIER laisse 2 héritiers (indigente)

8 jours plus tard, 25 nouveaux cas, la commune sera aidée par le médecin de Vrécourt. Il y aura 24 décès du 29 juillet au 27 août 1854.