HISTORIQUE DE SAUVILLE

 À propos du nom de Sauville ( tiré des documents rédigés par Mr PETER )

Mr Louis, dans son dictionnaires indique SAUVILLA comme base, cette terminaison en ILLE prouve qu'a l'origine, il s'agissait d'un domaine rural aussi bien au temps de la gaule Romaine qu'aux Mérovingiens.

Mr Langlois ( revue de France 1925) pense que les abbayes du moyen-âge avaient créé des lieux de refuge qu'on appelait salvetates ou sauvetés.

Et d'après les renseignements tirés des documents rares de l'histoire des Vosges voici la série de noms de Sauville.

- 1238 Savilley

- 1256 Soiville

- 1312 Soyville

L'existence d'un cimetière Mérovingien atteste l'existence d'une agglomération au 5ème siècle

L'origine du nom SAUVILLE n'est pas sur catégoriquement .. à suivre

A propos de l'arbre de la liberté

La république est proclamé le 22 septembre 1792 ; Pour célébrer l'événement, il est décidé de planter dans toutes les villes et villages un arbre de la liberté.

Les Sauvillois le planteront en 1792.

Les recherches faites par Mr PETER dans les archives communales me permettent de vous décrire ce qui se passa ce jour-là : L'arbre fut planté sur la grande place, approximativement à la place du monument aux morts mais 2 ans plus tard, le premier germinal , on le vend au nommé François Henry pour une somme de 9 livres car il dépérissait. Francois Morel le jeune fut chargé par le conseil d'aller dans les bois communaux et d' y prendre un nouvel arbre ; il reçut 9 livres pour son travail. La nouvelle plantation eut lieu le 23 mars 1794 ( 3 germinal AN II ). La cérémonie fut grandiose : tous les habitants étaient présents, la garde nationale rendit les honneurs .

Ce 2ème arbre grandit donc entre l' église ( l'ancienne qui était plus petite ) et la fontaine de la place qui amenait dans ses abreuvoirs l'eau de la source de Jussecourt. Cette fontaine fuyait de toute part car mal construite.

Cet arbre grandit dans un environnement hostile, d'un côté l' ancien cimetière qui ceinturait l'église et de l'autre un marécage.

Malgré cela, un privilège lui était accordé : L'embrassade quotidienne des Demoiselles LAVAULT qui demeurait dans leur château ( maison de Pierre Laprevotte et Mairie ) Elles représentaient la noblesse et c'était leur punition qui devait être éxecutée en présence des gardes nationaux... Humiliant, hé oui  ! ! ! la liberté avait un prix, pour Sauville, c'était assez folklorique  ! ! !

Sous Louis XVIII, l'ordre fut donner de les arracher tous.

Lors du bicentenaire de la révolution, le 14 juillet 1989, la municipalité, le corps des sapeurs-pompiers, les sauvillois se groupaient derrrière le monument aux morts et auprès d'un vieux tilleul, on fit revivre l'arbre de la liberté.

Sur cet arbre, on dévoila une plaque : il devint alors non pas l'arbre de la liberté mais celui de la fraternité (dixit Mr Peter, maire en exercice ).

Et ce vieux tilleul, terrassé par le pourrissement, par sécurité fut abattu en mai 2008 . . .

 

 

 

À quelques heures près, je n'avais pas la photo, merci Marc.

AVERTISSEMENT

 

§. Si pour une quelconque raison, les personnes présentes sur ces clichés désirent ne pas apparaître sur mon site; Simplement, elles m'avertissent .... Et elles disparaîtront immédiatement . §

Fête de l'arbre de la liberté  §
Fête de l'arbre de la liberté §
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A propos de la petite école

En mai 1832, un grand projet fût élaboré, il est question d' établir sous le même toit

  • Une salle pour une école d'enseignement
  • Un logement pour l'instituteur
  • Une salle pour les archives et les réunions du conseil municipal
  • Un local pour la pompe à incendie
  • Un corps de garde

On précise qu'il faut modifier profondément l'ancienne école qui comprend une salle pour les élèves mais trop étroite et mal adaptée. De plus elle assise au-dessus du sol qui la domine du côté du cimetière ( l'ancien ) d'environ 1 mètre, ce qui la rend très insalubre. Mr Matey, architecte à Neuchâteau établira un devis pour une somme de 10 000 frs, trop chère pour la commune qui pense à l'achat d'une maison appartenant à Pierre PETIT, marchand d'étoffes, il la vendra 6 000 frs, on essaiera de vendre l'école insalubre mais de tractations en tractations, on demande en mai 1837, la démolition pure et simple de celle-ci bien qu'elle serve d'église provisoire.

Par la même occasion, on élargira la grande rue qui passe à côté et elle deviendra le chemin de communication qui va de Mirecourt à Langres.

Ce sera la première phase de la transformation du haut du village et engendrera discordes et disputes avec le bas du village.

A propos de l' ancienne école de garçons

En 1850, nous savons déjà que l'ancien cimetière est abandonné, que l'école des filles dirigée par des soeurs existe encore, que l'ancienne école des garçons a été démolie en 1837.

 

Quelle est son histoire, à la veille de la révolution de 1789, une délibération nous apprend que la commune est en plein désarroi: pas d'école stable, les maîtres doivent déloger chaque année et aller enseigner chez les particuliers qui leur offraient un endroit... Il y a 200 enfants à scolariser.

 

Nicolas CHEVALLIER, marchand, est propriétaire d'un maison, situé grande -rue, à proximité de l'église et du cimetière, elle comprend cuisine, poêle, chambre à four, grange, écurie, fenil, grenier, et jardin potager. François MORQUIN, doté des pouvoirs de la commune se porte acquéreur pour une somme de 13 000 livres, c'était le 5 mai 1789, aménagée cette école fonctionnera jusqu'en 1833, elle servit aussi de mairie dans une pièce aménagée et aussi de lieu de culte pendant la démolition et reconstruction de l'église.

1er juillet 1797
1er juillet 1797
A propos de l'ancienne école des filles et le début de la petite école
Petite école et mairie ( voir plan)
Petite école et mairie ( voir plan)

En 1833, la commune va s'occuper de l'école des filles, la maison avait été achetée à François CHARRIERE, marchand de bois, Sur l'acte d'acquêt passé devant maître Louis Edouard VOILQUIN, notaire à Vrécourt, on y lit : maison située sur la place comprenant cuisine, poêle, chambre de classe, vestibule au bout duquel est un four regardant le cimetière, cave, grenier, jardin. C'était à peu près l'emplacement actuel du jeu de quilles et du monument aux morts, les WC se trouvaient dans le petit jardin qui n'était pas clos, par décence on l'entourera en 182, on creusera aussi une rigole en moellons pour vider l'eau de la cave, l'eau sera amenée à la décharge de la fontaine de la place située derrière.

Pendant 20 ans, les filles seront instruites par les soeurs de la providence de Portieux.

Mais il est difficile de chauffer le local, l'eau stagne dans la cave, la mère supérieure se plaint à forte raison, elle menace en avril 1856 de rapatrier ses soeurs.

 

Le maire, Pierre MOREL, commandant de la légion d'honneur possède une belle bâtisse dont il avait fait l'acquisition en 1852 sur l'expropriation poursuivie par Marie-Thérèse JULLIEN, rentière à Vrécourt sur Jean-Pierre BAZARD aubergiste et Marie-Françoise MOREL, son épouse. Ces derniers en étaient propriétaires pour l'avoir acheté à Jean BAILLY, cafetier et à son épouse Jeanne Rose LEMOINE.

Depuis lors elle est devenue, tour à tour, école des filles, et petite école jusqu'à sa fermeture . 

A propos de la grande école
Grande école (voir plan)
Grande école (voir plan)
Au dessus de l'école
Au dessus de l'école

Pendant que l'on reconstruit l'église, l'ancienne école des garçons et le logement de l' instituteur devenant  gênants sont démolis, en 1833 la commune avait acheté une maison, toute proche de l'ancienne, c'est Claude DUFOUR maire qui passa l'acte devant maître Joseph Antoine Auguste DROUOT, notaire à Saint-Ouen, en présence de Nicolas- Louis VIARD, arpenteur et Charles VAOUILMEPLAIT .

Elle comprenait : corridor, 4 chambres au rez-de-chaussée, des chambres en haut, grenier, cave, grange, écurie, chambre à four, jardin potager et fruitier .

Le vendeur était Pierre PETIT, marchand d'étoffes, il la tenait d'un échange avec Jean DIDROT, garde forestier lequel l'avait achetée à Jeanne DUFOUR, veuve d' Henry HUMBLOT .

Elle devint jusqu'à sa fermeture la GRANDE ECOLE .

Archives : plans
Plans détaillés des écoles ( l'ancienne école des soeurs comprise ) , du centre du village , le parcours de l'eau jusqu' aux fontaines .
plan école et village .pdf
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